Toute contente à l'idée de câliner ma première petite pensionnaire, j'ai profité d'une formalité administrative pour passer voir DIHA. Quelle satisfaction de voir cette chatonne choyée par toute une famille alors que sa naissance dans le jardin d'une maison inhabitée la prédestinait à une triste vie de chat errant et à une mort prématurée.
En revanche, pas question pour moi de l'approcher et difficile dans ces conditions de la photographier ! Elle s'était réfugiée sous le radiateur et lançait des regards désespérés à sa maîtresse. Peut-être craignait-elle que je la remmène !
DIHA, comme la plupart de mes petits pensionnaires, doit son bien-être actuel à la persévérance des bénévoles qui passent des heures à proximité de leur trappe. Dans des conditions souvent difficiles et sous le regard parfois réprobateur des passants, elles attendent que le ou les chats qui ont été signalés à l'Association se laissent tenter par un mets particulièrement apprécié des félins, souvent du thon. Pour avoir participé une seule fois à cette activité, je sais à quel point c'est difficile et je préfère de loin m'occuper de la phase suivante, la socialisation et le placement.